Ou tu m'aimes, ou tu me quittes,
mais ce soir il faut choisir.
Ne dis pas que tu hésites;
tu fais mal pour le plaisir...
Le plaisir de voir un homme
comme un jouet dans tes mains,
que tu laisses pour personne
et vas retrouver pour rien.
Moi je n'en peu plus de tous tes caprices,
des jours où tu m'aimes, des jours où je glisse,
tout au fond de l'ombre, tout au bout du vide,
de ces nuits trop longues ou mon coeur se ride.
Je n'ai plus la force de toujours t'attendre.
Solide est l'écorce mais le bois est tendre.
Ma vie se disloque. Je me barricade...
Ce soir, je me moque de tes dérobades!
Je veux lire entre les lignes,
deviner entre les mots.
Je m'accroche au moindre signe
naufragé sur ton radeau.
Je ne suis qu'un fou, peutêtre,
et tu joues de mon amour
comme avec ces marionnettes
dont l'enfant se lasse un jour.
Moi je n'en peu plus de tous tes caprices,
des jours où tu m'aimes, des jours où je glisse,
tout au fond de l'ombre, tout au bout du vide,
de ces nuits trop longues ou mon coeur se ride.
Je n'ai plus la force de toujours t'attendre.
Solide est l'écorce mais le bois est tendre.
Ma vie se disloque. Je me barricade...
Ce soir, je me moque de tes dérobades!