Si tu ne cours pasC'est le froid qui t'endormiraEt si tu ne t'arrêtes pasC'est le souffle qui te manqueraEt la mortTe prendraSans savoir que tu n'y croyais pasLa neigeLentementCouvrira ton corps raide de froidNe pleure pasIl ne faut pasCar l'eau de tes yeux gèleraIl faut croireJusqu'à la mortQue l'inespéré viendra encoreCours, cours traîne-toiDans la steppe immense et geléeTu vivras, oh tu vivrasJusqu'à ce que le soleil soit couchéUn traîneauGlisseraJusqu'à toiEt t'emporteraTu reverrasTa maisonEt ta femme qui sent si bonOu peut-être qu'en marchant bienAvant la nuit tu seras seinEt peut-être qu'après toutLe village n'est pas si loinOh tu vois déjàBriller ses lumières dans ton espritJuste avant la nuitElles brilleront comme un feu de joieNe pleure pasN'oublie pasCar l'eau de tes yeux gèleraNe perds pasTout espoirIl ne resterait plus qu'à t'asseoirEt sois sûrSois sûrQue l'inespéré peut arriverOh sois sûr, sois sûrL'inespéré peut venirSois sûr, sois sûrL'inattendu peut arriverSois sûr, sois sûrL'inattendu peut venirSois sûr, sois sûrSois sûr, sois sûrSois sûr, sois sûr